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E&D. Monuments & Sites n° 11. Les peintures romanes de la cathédrale Notre-Dame de Tournai
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E&D. Monuments & Sites n° 11. Les peintures romanes de la cathédrale Notre-Dame de Tournai
S. Moris
Monuments et Sites
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E&D. Monuments & Sites n° 11. Les peintures romanes de la cathédrale Notre-Dame de Tournai
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La cathédrale Notre-Dame de Tournai – qui s’honore d’appartenir depuis l’an 2000 au patrimoine mondial de l’UNESCO – comprend les plus vastes et les plus remarquables peintures monumentales de l’époque romane en Belgique. La présente publication rend compte de leur étude, préalable à la restauration de l’édifice, réalisée en 2004-2005. Au nombre des décors analysés, la primeur revient sans conteste aux ensembles iconographiques, à situer vers 1160-1170. Les plus importants figurent dans le transept la
légende de sainte Marguerite
et la
Jérusalem céleste
; d’autres encore ornent les chapelles Sainte-Catherine et Sainte-Marie-Madeleine. Ces œuvres ne semblent pas renvoyer à un seul atelier ; toutes cependant font partie de « l’école de la Manche ». Les comparaisons stylistiques font apparaître que les artistes des croisillons sont les auteurs vers 1162 des compositions de l’abbatiale Sainte-Marie-et-Saint-André de Knechtsteden sur le Rhin. Leur maîtrise raffinée se rapproche beaucoup de celle de plusieurs ouvrages exécutés dans l’Angleterre méridionale. Les recherches ont également permis de mettre en évidence une influence de l’art byzantin, surtout via les mosaïques de Sicile commanditées par la cour des rois normands. Outre ces peintures prestigieuses, la cathédrale a conservé de beaux vestiges de sa polychromie d’origine, intérieure comme extérieure, lesquels ont survécu aux lourds décapages du XIX
e
siècle. Ceux-ci ne laissent planer aucun doute sur une coloration généralisée du bâtiment à l’âge roman, conformément aux pratiques médiévales.