Partie intégrante de la Conférence mondiale des Humanités dédiée aux « Défis et responsabilités pour une planète en transition » (Liège, 6-12 août 2017), le symposium international « Préservation du patrimoine culturel : moteur de dialogues entre tous les acteurs et professionnels du patrimoine dans une dynamique de diversité culturelle », a rassemblé pas moins de dix-sept experts internationaux. Venus de Haïti, France, Tunisie, Belgique, du Bénin, Burkina Faso, Maroc, Sénégal, la participation de ces derniers a permis d’apporter un autre regard et d’enrichir considérablement les débats. Au travers de sa Déclaration universelle sur la diversité culturelle (2001), l’UNESCO souligne en effet que cette diversité culturelle « constitue le patrimoine commun de l'Humanité » et qu’à ce titre elle « doit être reconnue et affirmée au bénéfice des générations présentes et des générations futures ». Le patrimoine pris dans sa diversité est indéniablement une richesse de notre Humanité. Force est de constater que la préservation de celui-ci passe par toute une chaîne d’acteurs et de professionnels œuvrant au niveau local, national et international de manière complémentaire : organisations internationales, États, Villes, sociétés civiles, secteur privé et professionnels. Un patrimoine préservé peut dès lors constituer un moteur de dialogue et de cohésion sociale puissant, du niveau local jusqu’à l’international, à l’intérieur d’une dynamique basée sur la diversité culturelle et la mise en réseaux