Second des deux
Carnets du Patrimoine consacrés aux plus importantes découvertes romaines faites en Wallonie au cours des 25 dernières années, ce petit ouvrage aborde la question des relations entre deux entités complémentaires : l’agglomération et la villa. Les agglomérations sont nées pour la plupart au carrefour des voies routières et/ou des artères fluviales : véritables nœuds de communication, elles attirent tout naturellement artisans et négociants qui s’y établissent et y ouvrent boutique. Les villas évoquent plutôt la question du fonctionnement des campagnes. La diversité des établissements est à l’image de celle du monde rural. La ferme, comme la luxueuse villa, reflète le statut et l’identité indigène ou gallo-romaine des habitants, simples fermiers d’un côté ou assurément grands propriétaires terriens de l’autre. Le trait d’union entre ces deux mondes urbain et rural, c’est la voie romaine qui en sculpte les paysages : à l’entrée des agglomérations, elle se transforme en voie sépulcrale et, à la campagne, ses abords sont jalonnés de tombes à l’aspect monumentalisé, symbole d’une ascension sociale