Waha est un village établi à flanc de la bande calcaire, appelée Calestienne, qui s’étale d’ouest en est. La rue principale, l’axe du village, lui est parallèle et domine d’une cinquantaine de mètres la dépression faménienne. À l’ouest et au nord, les premières crêtes du Condroz délimitent le champ visuel. Mais Waha, c’est d’abord au milieu d’un village étiré, une église. Et quelle église ! En 2003-2004, l’artiste belge Jean-Michel Folon réalise six grands vitraux pour les fenêtres des collatéraux de l’église Saint-Étienne de Waha, série complétée par dix autres nouveaux vitraux dans les huit fenêtres hautes de la nef et le jubé, par le même artiste. La seconde partie de ce Carnet du Patrimoine est entièrement consacrée à l’étude de ces vitraux.